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Vous avez sans doute déjà entendu parler du bilan carbone, mais qu’est-ce donc ?

Il permet d’évaluer la quantité de CO2 émise, et la répartition des différents postes ; Un français "moyen" émet 10 tonnes de CO2/an, alors qu'il faudrait atteindre 2 tonnes de CO2/an d'ici à 2050 si nous voulons rester sous la barre des +2 degrés de réchauffement global. Il est donc important de savoir où nous émettons du CO2, et d’agir sur les postes les plus significatif.

Rendez-vous vite sur les sites https://nosgestesclimat.fr/ pour faire votre propre bilan carbone !!



Agir chacun à son niveau en limitant ses déplacements, sa consommation de viande est évidemment indispensable. Mais ce n'est pas suffisant. Depuis la loi grenelle II, un certain nombre d’acteurs publics et privés doivent effectuer un bilan GES réglementaire. C’est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés et les collectivités de plus de 50 000 personnes. Il faut que les entreprises le réalisent tous les quatre ans, trois ans pour l’Etat et les collectivités territoriales.

Les actions individuelles ne suffiront pas si les tous les acteurs ne sont pas inclus dans la démarche.


La ville de Grenoble a par exemple réalisé son bilan carbone en 2019. https://www.grenoble.fr/cms_viewFile.php?idtf=23306&path=rapport-bilan-carbone-2019.pdf



Ce sont les catégories « biens et services » en fonctionnement (à savoir, gestion de l’eau potable, alimentation dans les différentes cantines, fournitures, consommables, entretien réparation-maintenance, services, charges...) et investissements qui pèsent le plus dans la balance.


Il est donc indispensable dès lors que l’on investit dans de nouveaux équipements, de s’interroger sur l’impact CO2 de celui-ci. Car on investit pour 10, 20, 30 ans voire

plus. Il est donc indispensable que l’impact soit calculé en amont car une fois ledit équipement construit, l’émission de CO2 sera présent année après année pour plusieurs décennies. Et s’il fallait réinvestir pour corriger les mauvais choix, cela impacterait les investissements futurs. C’est donc les émissions de demain qui sont en jeux dès maintenant.


Calculer l’impact des gaz à effet de serre comme le CO2 est important pour établir un premier

bilan carbone. Mais comment calcule-t-on le Bilan Carbone ?

Le bilan est décrit par des normes qui sont appliquées de la même manière car il s’agit d’une norme internationale. On capte les émissions directes d’une entreprise pour toutes ses activités mais aussi les émissions indirectes pour, par exemple, acheter un équipement ou faire intervenir un prestataire de service. Les émissions sont classées en 3 étendues (ou scopes) qui sont comptabilisées dans le bilan depuis le 1er janvier 2023.



ET AU FONTANIL CORNILLON ?


Certaines actions sont prises en faveur de la sobriété énergétique, limitation de l’éclairage publique, panneaux solaires… fort bien !

Un diagnostic énergétique réalisé en 2020 met en évidence les 2 plus gros consommateurs de la commune : l’espace Claretière et l’école. Naturellement, ce constat appelle déjà à des actions pour limiter la consommation de ces deux équipements. Mais existe-t-il un plan

d’actions mis en place pour gérer de manière optimale les impôts de tous les habitants ?

Evidemment, se limiter à l’énergie serait réducteur. Un bilan carbone permettrait de mettre en évidence d’autres secteurs (on a vu à Grenoble les aspects alimentation, entretiens, etc…). Il semble donc nécessaire de réaliser cette étude (l’ADEME met à disposition des fichiers très bien faits) et partir de là, structurer une approche pour les prochaines années.


Ce type de démarche permet une réelle prise de conscience eu égard à ces actions. Construire une école avec un référentiel d’isolation RT 2012, cela signifie émettre du CO2 lié notamment au chauffage pour les 30 prochaines années. Même si des panneaux solaires seront installés, on peut douter de la capacité des panneaux à produire l’ensemble de l’énergie nécessaire à chauffer les locaux. Alors qu’aujourd’hui, on sait parfaitement construire des bâtiments passifs, qui ne demandent pas d’énergie (ou très peu) lors de leur utilisation. Tout le monde parle de neutralité carbone pour 2050, comment est-ce possible en concevant ce type d’équipement ?

Installer une climatisation dans ces locaux, alors que l’on sait que la clim contient des gaz avec un pouvoir de réchauffement global 100 fois plus important que le CO2, est-ce être responsable des enjeux ?


Tout cela a un coût mais ce sont surtout des choix budgétaires et une planification de ces actions qui nous permettront d'avancer vers une neutralité carbone. Et cela semble devenir indispensable !




Dernière mise à jour : 5 déc. 2023

Droit d'expression février 2023


Juin 2003, les pluies intenses qui frappent le piémont de la chartreuse depuis plusieurs jours sans discontinuer, donnent à voir la fameuse queue de cheval. C’est un signe que l’eau monte et pourrait déborder. L’émotion est vive car les deux ruisseaux de la commune débordent dans la nuit. Comment protéger son logement ou son local professionnel ? Individuellement c’est improbable face au déchainement des éléments. Il faut une réponse appropriée de la commune. Anticiper, préparer, informer, améliorer sont les maîtres-mots pour minimiser les impacts et sécuriser les habitants.


Le plan de sauvegarde communal est établi pour contrer les risques auxquels la commune doit faire face. Incendie, pandémie, inondation, tremblement de terre, éboulement, risque chimique voilà les crises susceptibles d’advenir. Se manifesteront-elles ? Pas forcément mais il faut s’y préparer ! Un plan établi c’est bien mais s’il est caduc car il manque des moyens, s’il n’est pas testé chaque année, si les habitants ne sont pas informés, à quoi sert-il ?


Le document d’information communal sur les risques majeurs (DiCrim) doit contenir la liste de ces risques, les conséquences de chacun d’entre eux, les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde, les consignes de sécurité individuelles.


Nous proposons que l’information soit consultable par tous sur des panneaux d’information répartis dans la commune et qu’une série de réunions publiques soient organisées sur ce sujet.


Commentaires :

Avant même la parution de notre droit d'expression dans le Fontanilois de février 2023, nous sommes convoqués pour une formation sur le PSC et un exercice grandeur nature, soit : "Rappel de l’objectif : mettre en œuvre ce que nous avons appris des formations et de nos expériences antérieures pour nous exercer et nous améliorer lors d’une gestion de crise. Optimiser notre action en équipe et dans notre rôle." !!!!!!!!!

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