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Dernière mise à jour : 1 déc. 2023

Elus de la majorité municipale et élus d’opposition :

Deux approches radicalement différentes


Comment est né le PRAHDA

(Programme d’Accueil et d’Hébergement des Demandeurs d’Asile) ?


Qui se souvient du tumulte qu’a entraîné sa création en 2017 ?

Petit retour en arrière !

. Le 7 avril 2017 paraît une offre d’emploi pour « un poste de Directeur d’hébergement basé au Fontanil mais chargé d’assurer la gestion de plusieurs dispositifs totalisant 306 places pour l’accompagnement de demandeurs d’asile ».

. Le 26 avril 2017, un tract intitulé « Consternation » (annexe 1), signé du Maire du Fontanil, annonce aux habitants, la prochaine ouverture d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, à laquelle le maire et son équipe « s’opposent fermement ».

Ce tract promet l’arrivée de 300 migrants au Fontanil (alors qu’il s’agit de 300 places sur plusieurs dispositifs dans le département) et met en avant les « infrastructures inadaptées » pour un accueil digne des réfugiés, en particulier pour la scolarisation des enfants.

Un appel à un « rassemblement citoyen » contre l’ouverture du centre est lancé pour le dimanche 30 avril au Parc municipal. Le maire, juché sur un muret, explique son opposition au projet.

Une pétition, en ligne et sur le compte Facebook de la Mairie, est proposée aux habitants du Fontanil pour refuser l’ouverture de ce centre.

Le 22 mai 2017, la municipalité organise une réunion de mobilisation contre le projet. Des Fontanilois solidaires des demandeurs d’asile, dont les élus d’opposition, (annexe 2) choisissent d’assister à la réunion pour témoigner de leur volonté d’accueillir dignement les demandeurs d’asile. D’autres viennent avec des pancartes à l’extérieur de la salle de réunion pour exprimer leur désaccord avec la prise de position du maire. Ils sont hués et insultés.

Au cours de cette réunion, on fait voter à main levée les personnes présentes, qui sont bien sûr en grande majorité des opposants au projet. Cela permet, le lendemain, la publication d’un article dans le DL, intitulé « Accueil des demandeurs d’asile : presque tout le monde est contre ». (annexes 3 et 4)

. Le 15 juin 2017, les élus de l’opposition, après avoir distribué un tract intitulé « Accueillons les demandeurs d’asile dignement et sereinement » (annexe 2) organisent à leur tour une réunion avec interventions de membres de l’ADA (Accueil des Demandeurs d’Asile), de l’APARDAP (Association de Parrainage Républicain des Demandeurs d’Asile et de Protection) et de la Cimade pour dédramatiser et informer de manière rationnelle la population sur les demandeurs d’asile et le travail fait dans le département. Des réfugiés témoignent de leur parcours. La réunion est perturbée par des manifestants, dont des adjoints et conseillers de la majorité municipale, qui expriment bruyamment leur opposition à l’ouverture de ce centre, allant jusqu’à tambouriner sur les vitres de la salle. Des menaces sont même proférées. L’intervention de la gendarmerie est nécessaire pour ramener le calme. (annexe 5)

Les organisateurs invitent les opposants à venir s’exprimer calmement. Peu acceptent. On entend cependant une femme dire sa « peur de la charia au Fontanil » !

. Prévue le 28 juin 2017, une seconde réunion est interdite par le maire pour « troubles à l’ordre public ».

Cependant, malgré les bâtons mis dans les roues (ainsi l’arrêté pris par le maire pour stopper les travaux d’installation des cuisines par exemple), le projet se poursuit.

Fin août 2017, les premiers demandeurs d’asile arrivent.

. En octobre 2017, des associations iséroises d’aide aux migrants organisent un pot d’accueil au PRAHDA. Cela permet de se rencontrer. Des bénévoles se manifestent auprès de l’AFSE (Association Familiale de Saint Egrève) pour participer aux Ateliers Sociolinguistiques qu’elle mettra en place : ces bénévoles interviendront 2 heures par semaine auprès de petits groupes de demandeurs d’asile au PRAHDA.

A l’initiative des élus de l’opposition et de quelques fontanilois, une collecte d’objets de première nécessité (casseroles, vaisselle, produits d’hygiène…) est lancée.

. En novembre 2017, a lieu une seconde collecte, alimentaire cette fois. Beaucoup d’autres suivront.

. En décembre 2017, le collectif SOLIDAFON (Solidaires des Demandeurs d’Asile du Fontanil) est créé. Il se transforme en association au printemps 2019 et prend en charge les Ateliers sociolinguistiques à partir de septembre 2019, tout en continuant des aides diverses : alimentaire, trousseaux bébés, landaus, création d’un potager… Solidafon organise également des après-midi jeux de société, des goûters, des pique-niques…Ces activités sont malheureusement perturbées par la pandémie depuis le printemps 2020.


Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le PRAHDA existe, avec les 96 résidents prévus depuis le départ (et non 300 !) qui attendent que leur dossier de demande d’asile soit traité.

Tout se passe bien : pas d’incidents, pas de charia au Fontanil.

Les Fontanilois, hors les bénévoles et sympathisants de SOLIDAFON, ont peut-être même oublié l’existence du PRADHA.

L’un des arguments avancé par le maire et son équipe était que l’arrivée des demandeurs d’asile allait entraîner des travaux d’agrandissement de l’école pour accueillir leurs enfants. L’école va être effectivement agrandie alors même qu’aucun enfant de demandeur d’asile n’y est scolarisé.

Aucun enfant de demandeur d’asile à la crèche non plus.

La municipalité accorde désormais 2 plages horaires de 2 heures par semaine dans une salle municipale pour les Ateliers sociolinguistiques et le CCAS attribue une petite subvention à SOLIDAFON, reconnu aujourd’hui organisme d’intérêt général à caractère social.

Tant de haine, tant de propos diffamatoires, tant de peurs attisées pour rien.


Que pourrions-nous faire de plus ?


Des relations plus étroites pourraient être développées entre les demandeurs d’asile et les Fontanilois. Des rencontres pourraient être organisées de façon à créer des liens et permettre un enrichissement mutuel.


Soyons optimistes !

Œuvrons pour nous débarrasser définitivement de toutes ces peurs,

Informons-nous,

Ne jugeons pas sans connaître

Chacun peut se rendre compte aujourd’hui que l’arrivée des demandeurs d’asile n’a en rien perturbé la vie fontaniloise !

Annexe 1

3 mai 2017





Annexe 2 24 mai 2017




Annexe 3 23 mai 2017


Annexe 4 30 mai 2017


Annexe 5 17 juin 2017







Dernière mise à jour : 9 mars 2022

En plein conflit Ukrainien est paru le deuxième volet du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Occulté par le conflit bien qu'alarmant, ce rapport s'attache à la façon dont les populations humaines et les écosystèmes sont déjà touchés par le réchauffement et indique entre autre que les ravages du réchauffement climatique se conjuguent désormais au présent.

Ci-dessous, le résumé de ce rapport (Février 2022).



Dernière mise à jour : 9 mars 2022

Opération ravalement de façades au Fontanil !


Lors du dernier Conseil Municipal, a été soumise au vote une délibération portant sur le renouvellement de l'opération façades qui existe depuis de nombreuses années au Fontanil et propose une petite subvention aux propriétaires souhaitant faire ravaler leur façade. Ce dispositif est limité à une partie limitée de la commune dans le centre bourg et ne rencontre pas un grand succès (0 demande en 2021).

Nous avons souhaité engager une discussion sur une nouvelle proposition plus étendue géographiquement et s'inscrivant dans une démarche globale d'économie d'énergie grâce à une incitation à l'isolation thermique des constructions.

Le maire et sa majorité nous ayant d'emblée opposé la question budgétaire que poserait une nouvelle proposition, nous avons depuis avancé sur le sujet et lui avons adressé jeudi 3 mars 2022, un texte qui pourrait, à notre avis, faire l'objet d'une discussion constructive pour aboutir à un dispositif novateur.

Nous livrons ce texte à votre réflexion.


PROPOSITION D’UN DISPOSITIF ALTERNATIF À L’OPERATION FAÇADES


Constat de départ:


Le dispositif des années précédentes que la majorité reconduit cette année est limité à un très petit secteur (au centre du village), il n’a fait l’objet en 2021 d’aucune demande.

Conclusion: il n’intéresse personne et/ou le montant proposé est insuffisant (480€). Il convient donc de renoncer à ce dispositif qui est inopérant pour en proposer un autre.


Proposition nouvelle:


1/ Étendre le périmètre de l’opération à toutes les zones d’habitation de la commune (il serait bien sûr possible d’y introduire un critère de date de construction).


2/ Pour éviter un afflux de demandes qui mettrait en difficulté les finances communales, il faudrait conditionner l’aide versée au titre de cette opération ( d’un montant identique de 480€) à la mise en œuvre par les propriétaires de travaux d’isolation thermique (isolation par l’extérieur, par l’intérieur, des combles, remplacement de chassis et de vitrages «passoire»...). La commune se proposant à aider les particuliers pour les diagnostics nécessaires et pour les demandes de subventions aux organismes compétents en leur communiquant, s’ils le souhaitent, leurs adresses. Elle pourrait même éventuellement les aider à remplir les dossiers nécessaires.

Tout ceci permettrait une incitation forte dans ce domaine alliant économies d’énergie et embellissement de la commune, tout en ne représentant pas un «danger» pour les finances de la commune.

Pour les copropriétés anciennes, il est bien évident que le montant de l’aide ne pourrait être identique à celui proposé aux propriétaires de maisons individuelles. Il pourrait être réduit à 50 ou 100€ par exemple (chiffre à étudier).


3/ Financement de l’opération : A considérer que, malgré les conditions posées aux demandeurs (voir plus haut), le budget alloué à cette opération doive être supérieur au budget de l’opération précédente, on pourrait financer l’éventuel dépassement par des économies d’énergie liées à l’éclairage public, à condition de mettre en place rapidement un plan global allant dans ce sens... On peut aussi aussi réfléchir à réaffecter une partie de certaines sommes incluses dans les investissements 2022, telles que parcours culturel (5000€), vidéo protection (44230€) , réfection maisonnettes entrées de ville (8000€). Ces dépenses n’étant peut-être pas d’une urgence extrême.


Il est évident que si une commission municipale intitulée par exemple «développement durable et économies d’énergie» existait, la réflexion collective aurait pu, en amont, aboutir à ce genre de proposition.

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